L'allégance dans le sang

>>> Viens de la crypte <<<

Lecter y était enfin... Lui qui avait tant souffert en tant qu’humain, lui qui avait volontairement servi de cobaye pour le plus sadique des tortionnaire, son maître, lui qui avait succombé après une ultime expérience... Il pouvait se réjouir, son entraînement long et pénible était terminé, son maître ayant quitté ce monde, il pouvait enfin revêtir le surplis du scorpion... Il se mit à gravir les nombreuses marches qui séparaient la crypte du reste du château, arrivé en haut il ne savait pas trop que faire... Si cela ne tenait qu’à lui, il se serait très certainement amusé sur quelques humains à Athènes, mais étant donné qu’il est devenu chevalier, il doit rendre des comptes à son supérieur hiérarchique... Heureusement pour lui, il n’aura pas à faire à un ingrat chevalier ou autre, son supérieur directe était Hadès lui-même... Une aubêne... Ou pas...

* Comment vais-je faire pour le rencontrer ? Ce château est désert personne ne pourra m’éclairer... *

C’est alors que plongé dans ses pensées qu’il entendit des pas rapides derrière lui...

« Toi là bas ! » Aucune réponse, la personne vêtue d’une longue toge ne répondit pas et continua sa route. A en juger par son état, il s’agissait sûrement d’un servant... Le visage de Lecter s’illumina alors d’un sourire malsain, en une fraction de seconde, il barrait la route de cet impertinent qui se figea, le regard empli d’effroi. Peut être qu’il avait reconnu le surplis de Lecter qui sait ?

« Pa... Pardo... Pardonnez moi Messire Hannibal je... je ... je n’avais pas reconnu votre voix »

Lecter riait doucement, il s’approcha lentement du petit homme un large sourire aux lèvres, tournant autour de lui, laissant son souffle venir effleuré la peau du servant. La situation l’amusait grandement... Il n’allait pas devoir se rendre jusqu’à Athènes pour s’amuser.

« Je ne suis pas Hannibal... Je son seul disciple... Et je vais même te dire comment je me nome... »

Il marqua une pause, son sourire devenait de plus en plus suspect et sadique, la longue et fine langue venait lécher délicatement ses canines... Tandis qu’il passait sa main crochue sur le visage de l’homme il lui dit :

« Ecoute bien... Parce que c’est la dernière chose que tu vas entendre... L... E...C... »

Tandis qu’il donnait les lettres de son prénom une à une, son ongle aiguisé tranchant doucement la gorge du servant d’une oreille à l’autre tandis que celui avait les yeux exorbités et la bouche grande ouverte...

« T... E...R... Lecter et maintenant tu sauras pour une éventuel autre vie qu’il faudra répondre lorsque je t’appel... »

Le servant tomba lourdement et se vida doucement de son sang tandis que Lecter se léchait délicatement le doigt avec une certaine satisfaction... Puis laissant le cadavre inanimé derrière lui il se dirigea vers l’une des grandes salles du château, s’agenouilla, baissa la tête puis cria de sa voix rauque :

« Hadèèèèèès, je suis là pour vous servir, mon maître vous a servi auparavant, de même que pour son propre maître et ainsi de suite durant des siècles, donnez moi vos ordres et je les accomplirais, vous et vous seule avez droit de vie ou de mort sur moi, vous et vous seuls avez le rang pour me diriger, je n’accepterais que vos ordres qu’ils me soient transmis par vous où pas votre représentante, dirigez et j’obéirais ... »

De loin, Taibai avait suivit la scène. Quel être cruel... Son tigre ne semblait pas l'apprécier. C'était avec lui que le nouveau spectre devrait rencontrer Hadès. Thanatos l'avait fait passer au chateau pour qu'il rencontre son seigneur. La route avait été longue, mais il n'en souffrait pas. Il était rapide, furtif et endurant. Il avança lentement, voilant ce qu'on appelait cosmos. Il paraissait presque inaperçu, ainsi, comme il avait put s'en rendre compte sur le trajet. Il s'approcha de Lecter, et arrivé à son niveau, regardant vers l'entrée, se plongea dans un mutisme respectueux. Vu son apprentissage interrompu assez tôt de la langue et sa méconnaissance de l'anglais, du français et d'une quelconque autre langue que son dialecte de son patelin paumé, il valait mieux la fermer.

*"Hadès, je suis à votre service... Je vous jure fidélité à jamais."*

L'avantage de la télépathie reste que vos pensées sont infiniment plus discrètes que le moindre murmure. Et audible bien plus facilement. Seul des experts en télékinésie auraient pu forcer les barrières de son cerveau...

Le château d'Heinstein n'est pas garder en solitaire. C'est la propriéte de la prêtresse du seigneur des Enfers connu dans toutes les mythologies. Je me trouve en ses lieux ou plutôt mon avatar se trouve là-bas. En effet, je suis avec Thanatos dans le temple de la Mort qui est son refuge mais même sous cette forme, je peux contrôler les entrées et les sorties des Spectres et autres. Trés pratique, je reconnais.

Mais seuls les représentants et les dieux le peuvent. Ainsi donc j'étais présent et je savais que deux spectres venaient de se réveiller puisque je leur est ouvert la voie. Je ne suis pas la réprésentante et prêtresse d'Hadès pour rien. Un des deux spectres s'adresse à l'un des serviteurs de Pandore tout aussi spectres que lui mais de classe inférieur. J'entends des bruits étranges et je sais ce qui s'est passé. Je libére un petit sourire mais Scorpio no Lecter n'est pas autorisé à faire ce qu'il à fait surtout au sein du château d'Heinstein qui est celui de la grande et puissante prêtresse. C'est à moi de lui faire comprendre cela.

C'est alors que j'entends ses paroles et que je me tiens assise sur ce qui me sert de siége. Mes longs cheveux vilets sont détachés et je me mets debout pour me diriger vers la salle de la Harpe. Cette salle est trés connu de tous les spectres. Je sanctionne et je guide avec cette harpe. Je m'avance tandis que je recois le message télépathique du second spectre. Je me dirige vers ma harpe et je m'assois pas la suite. C'est alors qu'une musique résonne dans tout le château. Son but adoucir les deux spectres et les guider vers moi. Hadès ne se trouve pas en ces lieux et c'est à moi, Pandore, Prétrêsse et répresentante des Enfers, soeur d'Hadès et gardienne des âmes et de l'entrée, de les guider vers moi.

De plus, Lecter à des comptes à me rendre. Peut-être va-t-il remplacer celui qui à tuer ? A voir mais de toute façon, il sera sanctionner. Je ne dois rien laisser passer. Locos et Minos y sont passés avant lui. Maintenant, il comprendre pourquoi Hannibal m'obeissait aux doigts et à l'oeil sans opposer la moindre résistance.

La musique de la Harpe envahit le chateau, mon chateau, en espérant que les spectres vont réaliser que cette musique est pour eux

Tandis que Lecter espérait une réaction de l’empereur des Ombres, ce fut une mélodie qui vint l’invité à rejoindre une salle bien particulière... Une douce mélodie attirante et pleine d’amour... Pourtant, une certaine colère était perceptible par les notes de fin de lignes...

* Dommage, j’aurais voulu rencontrer mon père adoptif en premier... Surtout qu’elle ne semble pas très joyeuse... *

Il ne prêta pas attention à une autre personne qui l’avait rejoins, puis il se rendit vers la musique, il ferma les yeux et se laissa guider par la mélodie jusqu’à trébucher sur la dépouille qu’il avait laisser derrière lui... Il prit soin la porter jusqu’à la crypte puis de la déposer dans l’un des tombeaux libres... Il prit soin également de vérifier son identité... Il se rendit compte qu’il s’agissait d’un simple esclave, non pas un moine ou autre, mais un esclave... Il eut un léger sourire rassuré puis suivit musique jusqu’à se retrouver face à une grande porte couleur ébène.

* C’est donc là que ... * Son sourire sadique naturel s’effaça, son visage se glaça et il se rappela des longues nuits que son maître passait là bas, la plupart du temps après qu’il ait malencontreusement trop forcé sur un de ses disciples... Lecter était le seul à avoir survécu... Enfin à avoir survécu longtemps ...

* Elle ne va quand même pas... Pour un simple mortelle ? Un esclave humain ? Qui plus est n’est jamais mort ? Décidément, je pensais que ces spectres étaient moins sensible que ça... *

C’était le genre de parole qu’il devait gardé dans ses pensées comme il le faisait, personne ne devait savoir ce qu’il ressentait, sa mission n’était pas de penser, mais plutôt d’obéir à Sa Majesté Hadès... Il attendit donc patiemment que la porte qui menait à Pandore s’ouvre, lui donnant l’autorisation d’entrer...

La porte qui les ménerait à moi s'ouvre. Bien entendu, la musique est trés présente. Malgré mon agacement, je soupire devant ma harpe et je profite pleinement de ma musique qui à prit la place de Pharaoh et d'Orphée. Ma vie de prêtresse est pleins d'embuche même si il est rare que je bouge d'ici et des Enfers. Et oui malgré tout, je suis bien responsable pour mon âge minoritaire mais il ne fau pas me prendre pour une débile. J'ai passé l'âge de me faire disputer par papa ou maman...
Je continue paisiblement en sachant qu'ils sont dans la salle. Ils ne doivent pas oublier que je suis la princesse des Enfers et que je posséde tous les droits face à deux spectres comme eux. Je reconnais au cosmos un gold rénégat et un spectre céléstre. Intéressant...
Je me méfie des Golds rénégats. Ce qui s'est passé la derniére fois avec eux à falli mal tourner. Heureusement qu'Hadès fut trés prévoyant.sinon je serais devenue une morte chez les Spectres.
Je termine lentenment ma mélodie et j'ouvre les yeux comme si je ressortais d'un rêve. Je me léve comme toute personne normale en attrapant mon trident. Une arme forte utile, je dois reconnaitre.
Je m'approche des deux spectres et je garde un visage neutre face à ses deux petits nouveaux. Et encore nouveau, c'est vite dit.

- Soyez les bienvenues au château d'Heinstein, Scorpio no Lecter et Taibai, spectre céléste du Biakko !

Je les regarde et je montre un sourire discret car les spectres d'aggrandissent et bientôt nous serons assez nombreux pour mon projet. Mais je ne dois pas oublier d'avertir Hadès et Thanatos de mes dées. Mais si Thanatos, j'en est sincérement pas envie. Mais c'est ainsi. Les pointes de mon trident sont toujours lever vers le haut. Ce qui semble ignorer comme la plupart des Spectres, c'est que je sais tout sur les spectres. Y compris leur pensée. Mais personne ne le sait sauf Hadès peut-être. Sinon comment je peux guider les spectres morts pour revetîr leur surplis ?
Mystére de Pandore et de sa boîte si étrange...
Je pose mes yeux sur Lecter en demandant

- Lecter, dois-je te rappeller que ce n'est ton champ de tueries ici. Ceux qui se trouve ici sont tes égaux. A quelques détail prés et tant que ce château servira de forteresse, tu n'es pas autorisé à tuer sans mon autorisation !

Je le regarde avec un trait sévére. Oui, elle est devenue plus stricte mais pourquoi aussi ? La derniére fois cela à mal à tourner pour moi donc pas question que cela recommence. Je tiens fermement mon trident et j'ai enployer une voix ferme et trés strict. Les Ordres sont les Ordres et en tant que gardienne du meikaï et princesse des Enfers, il devra s'y faire. De toute façon, je ne lui donne pas le choix. J'attends néanmoins ce qu'il à dire avant de prendre quelconque décision.

- Même ton ancien maître se tenait à carreau alors tâche de te montrer digne de ses enseignements...

La porte de cette fameuse pièce s’ouvrit lentement, Lecter hésita quelques secondes puis entra dans la salle, tête baissée et les mains derrière le dos. Lorsqu’il arriva au pied des marches qui menait à la zone sur - levée où se tenait Pandore, celui-ci mit un genou à terre et salua Pandore respectueusement. Celle-ci semblait pourtant en colère, Lecter ne comprenait pas trop pourquoi, mais il allait s’en rendre compte très bientôt...

« Soyez les bienvenues au château d'Heinstein, Scorpio no Lecter et Taibai, spectre céleste du Biakko ! »

Ces paroles semblaient au contraire accueillantes, mais le ton de la Prêtresse changea rapidement lorsqu’elle s’adressa à Lecter...

« Lecter, dois-je te rappeler que ce n'est ton champ de tueries ici. Ceux qui se trouvent ici sont tes égaux. A quelques détails prés et tant que ce château servira de forteresse, tu n'es pas autorisé à tuer sans mon autorisation ! »

Le Gold renégat sentait que la sentence allait bientôt tomber, il baissa la tête pensant certainement qu’il allait se faire foudroyer voir même transpercé par Pandore, mais il n’en fut rien... Du moins pour le moment car elle semblait de plus en plus en colère lorsqu’elle ajouta ...

« Même ton ancien maître se tenait à carreau alors tâche de te montrer digne de ses enseignements... »

Ce fut les paroles qui semblèrent le plus touché le jeune renégat, le simple de penser à son maître le forçait à se comporter de manière irréprochable devant Hadès et Pandore, après tout, il est un humain qui fut élevé au milieu dans ce château...

Lecter releva timidement la tête, puis dit à Pandore de sa voix rauque :

« Pardonnez ce geste Prêtresse d’Hadès, il ne se répétera pas. Je n’ai pas voulu vous offenser. »

Il marqua alors une petite pause, comme s’il voulait ajouter quelque chose mais qu’il n’osait pas...

« Mais... Pardonnez mon impertinence Ô maîtresse des lieux... J’aimerais pouvoir continué à affiné mes connaissances, comment puis je faire ? Etant donné que je ne puis toucher aux servants, où pourrais je me ravitailler en cobaye pour mes expériences ? »

Lecter savait où était sa place et je le compris à travers ses paroles. Il passe à trés peu d'une sanction mais je me ravise en l'entendant parler. Au moins, il sait ce qu'il doit faire. Ce château à toujours et restera au mains des Heinstein préservant ainsi le passage vers les Enfers qui pour elle et les autres êtes des escaliers en colimacon qui long les bords du gouffre. Mais ne pas croire que le gouffre améne aux Enfers et bien non.
Quoiqu'il en soit, je le pardonne car il sait où est sa place. Je ne me suis pas embêter à apprendre à son maître qui est le maître des lieux pour recommencer avec lui. Je suis assez fiére qu'il lui est appris à être respectueux.

- Tu garderas la salle que j'avais confier à ton ancien maître et je te ravitaillerais en cobaye et tous autres choses qu'il te seront nécéssaire.

Je reste debout, trident vers le haut, et je les observe. Les deux spectres sont toujours à genoux devant ma personne. Je ne peux pas dire que je n'instaure pas le respect parmi les miens. Je leur fais signe de se relever. J'ai peut-être un peu abuser de leur patience. Mais la patience est un grand secret de la vie.

- Relevez-vous, spectres. Hadès est ravi de vous savoir parmi nous et vous pouvez vous rendre au Meikaï si vous le souhiater !

N'osant pas s'immiscer dans la conversation ô combien intéressante de Pandore avec Lecter, Taibai ne pipait pas un mot. Il observait avec curiosité l'échange de palabre inutile. Il est vrai que le pauvre n'avait pas l'habitude des longues discussions au coin du feu. Entre deux combats et jeûne, il n'avait que rarement le temps de se concentrer sur ses idées. Il regardait avec curiosité le château dans lequel il se trouvait. Infiniment plus grand que sa grotte, mais bon. Il n'était pas vraiment d'une nature à s'esbaudir devant la moindre petite preuve de faste et de puissance.

Déjà, le jeune homme n'avait pas très bien compris pourquoi Lecter avait tué puisqu'il avait laissé la dépouille sans rien en faire. Un vrai gâchis. Mais la surprise survint encore après. La femme à la harpe avait réprimandé le meurtrier sans appliquer les lois humaines. Un acte de tuerie ou même de violence était passible de mort, là où il avait vécu. Cela voulait-il dire qu'ici les lois n'étaient pas les mêmes? Ou bien étaient-elles peut-être purement inexistantes. Taibai commençait à avoir mal à la tête. Trop réfléchir, ça passe l'envie.

Enfin, le sujet était clos et Pandore reprit de sa belle voix :

- Relevez-vous, spectres. Hadès est ravi de vous savoir parmi nous et vous pouvez vous rendre au Meikaï si vous le souhaiter !

Rien sur le tigre? Bah, s'il y avait eu un problème, on lui aurait fait remarquer. Il jeta un coup d'œil vers Lecter et le suivit, à la suite de Pandore. Elle sortit de la pièce et les mena vers un trou béant qui s'enfonçait ainsi jusque dans les profondeurs de la terre. Avant qu'il eut pu se poser la moindre question, une voix lui intima de sauter. Ce qu'il fit, accompagné dans sa chute par son tigre blanc.

Durant sa chute, une force puissante et cachée se réveilla en lui pendant un très court instant. Taibai était devenu Torakane, en Hadès, pour Hadès.